Le temps cicatrise les peines, il ne les efface pas...

Publié le par Dolly

Il arrive, dans la vie, qu’on vive des moments douloureux, qu’on en souffre, qu’on croit que rien ne pourra éteindre ce volcan de malheur qui vient de s’ouvrir en soit. On déteste tant ces personnes, ces événements, toutes ces choses qui ont crée cette brèche dans notre cœur.


Doucement, la douleur s’apaise, on arrive à penser à autre chose, mais la moindre évocation à la cause de notre souffrance, rouvre la plaie et tout nous revient. On croyait en être débarrassé, mais pas du tout, c’est toujours là, toujours aussi puissant.

Pendant ce temps, le monde continue à tourner, la vie change, progresse, et sans s’en rendre compte, la douleur s’en va, on reprend goût à la vie. Pourtant elle est toujours là, le malheur qu’on a vécu est présent au fond du cœur et de la tête, on ne passe pas une journée sans y penser. Seulement, c’est moins douloureux d’y penser.

On a alors du recul par rapport à ce qu’il s’est passé. On arrive à l’analyser sans rouvrir la brèche, bien qu’on reste fragile, qu’un détail insignifiant peut à tout moment la rouvrir. On n’a plus de haine, on y repense même parfois avec regret, se disant que les choses auraient pu être différentes, peut être moins douloureuses…



Et puis le temps passe…



Parfois des semaines, parfois des mois, parfois des années, cela dépend de l’intensité de la souffrance et de son caractère, mais au bout d’un certain temps, sans le savoir, la brèche devient cicatrice.

Et un jour, on arrive à parler de ce qu’il s’est passé sans problème, on en rit même, on ne ressent plus aucune douleur, et là on se rend compte que c’est du « passé ». On a enfin tourné la page.


Pourtant, dans l’esprit et surtout le cœur, il reste toujours une cicatrice. Cicatrice pour nous rappeler ce qu’on a vécu, témoin d’une souffrance passé et qui nous permet de nous protéger, dans l’espoir que plus jamais on ne ressente cette horrible douleur qui nous déchira le cœur…


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